Cette étude présente les estimations de l’impact du DPE (effet des lettres du DPE énergie, par
rapport à l’étiquette «D» ) sur le prix des logements anciens sur l’année 2016.
Cette analyse a été réalisée à partir des données immobilières constituées par les notaires de France (bases BIEN pour l’Île-de-France et PERVAL pour la province et les DOM) et selon une méthode économétrique dite hédonique comme pour le calcul des indices de prix Notaires-Insee.
Valeur verte des maisons anciennes
À l’instar des études précédentes, l’impact des lettres du DPE énergie, exprimé en proportion du prix du bien immobilier, est moins souvent significatif dans le collectif que dans l’individuel et plus faible dans les zones de prix élevés.
L’écart de valeur constaté en moyenne d’une lettre à l’autre est variable selon les lettres et les régions.
en petite couronne d’Île-de-France, une maison ancienne dont l’étiquette énergie est C s’est vendue 5% plus cher qu’une maison dont l’étiquette est D, toutes choses égales par ailleurs (dans la limite de l’information disponible dans les bases notariales).
Principaux résultats de l’impact du DPE énergie sur les prix des maisons
La performance énergétique des maisons s’est améliorée : le Grand Est, l’Auvergne-Rhône-Alpes, la Nouvelle Aquitaine, la Normandie et l’Île-de-France ont vu leur proportion d’étiquettes énergie F et G baisser d’environ 5 points
L’impact des étiquettes C et E, exprimé en proportion du prix du bien, est toujours à peu près symétrique
L’effet lié à une mauvaise étiquette (F-G) est toujours plus important que celui d’une bonne étiquette (A-B) mais la décote (de -6% à -17% selon les régions) a légèrement diminué alors que la plus-value (de +6% à +13% selon les régions) a augmenté